Une mission spécifique
Bonjour, je m’appelle Tsiky RANDRIANANTOANINA.
J’ai créé KoeKip dans le but d’offrir aux aux professionnels touristiques une solution à leurs problématiques de développement. J’agis tant sur les questions stratégiques que sur les plans techniques.
Mon objectif est d’optimiser l’activité des professionnels grâce au tourisme durable et d’accroître leur chiffre d’affaires grâce au marketing digital.
Un parcours atypique
On dit souvent que le voyage est formateur, je confirme que ce n’est pas un leurre. Depuis que je suis petite enfant, j’ai la chance d’avoir découvert plusieurs destinations et d’avoir côtoyé différentes cultures qui m’aident à construire mon futur. J’ai construit mon parcours au fur et à mesure.
Ma scolarité : école, collège, lycée
J’ai grandi à Baillargues, un petit village à 15 km de Montpellier. Mon parcours scolaire et collégien a presque peu d’importance. Mais si vous voulez savoir une chose de cette époque, c’est que j’ai toujours été bonne élève, preuve en est sur les bulletins avec félicitations. Mais les appréciations étaient aussi souvent les mêmes : élève sérieuse mais trop discrète qui doit s’affirmer davantage. (Je trouve d’ailleurs bien dommage que ce ne soient que des mots et qu’aucune action concrète pour aider les élèves dans ces cas là ne soient mises en place.)
A l’issue du collège, les élèves sont normalement affectés au lycée de Lunel, qui à l’époque n’était pas très réputé. J’ai alors décidé de candidater dans un lycée sur Montpellier qui proposait une filière inexistante à Lunel. Je me suis donc retrouvée à faire une seconde SES (sciences économiques et sociales). Bien qu’intéressant, j’ai bifurqué sur un BAC S, pour plusieurs raisons : c’était ce que j’avais prévu avant d’intégrer le lycée, c’est une filière qui pouvait soit disant ouvrir à toutes les portes, j’avais des facilités dans les matières scientifiques, je préférais être évaluée sur des notions objectives et éviter au maximum les épreuves orales, et j’étais attirée par l’audiovisuel alors pourquoi pas étudier l’optique dans le programme de physique.
2008, l’année de la réussite : Bac Scientifique
D’une grande soif de liberté, j’ai obtenu du premier coup mon permis de conduire dès que j’ai eu 18 ans. Forcément, en habitant dans un village, la voiture est indispensable si l’on compte sortir après le dernier passage du bus.
J’ai obtenu le Bac Scientifique avec mention assez bien, malgré de grosses difficultés en mathématiques, ce qui a confirmé que je ne voulais plus continuer dans l’univers des sciences.
Puis l’été 2008, c’était un peu une révélation. J’ai passé des vacances inoubliables. J’ai compris l’importance du relationnel client lors de mon premier job d’été en tant que vendeuse en boulangerie. Mais c’est surtout l’été où ma passion pour le tourisme réceptif a émergé, et où mon sens de l’organisation s’est confirmé. J’ai réussi à jongler avec mon job d’été, et l’organisation de visites et activités autour de Montpellier. C’est aussi l’année où je suis partie pour la première fois en vacances sans la famille, accompagnée de deux amies. Avec un petit budget, sac sur le dos, nous avions visité la Grèce en passant par Venise. A mon retour, j’avais pour objectif de diriger un jour un hôtel pour pouvoir accueillir des personnes de tous les horizons et leur faire découvrir la beauté de la région.
2008-2010 DUT GEA
J’ai eu la chance d’intégrer l’IUT (Institut Universitaire et Technologique) de Montpellier. Oui, la chance, car j’ai été prise aux repêchages, j’ai intégré la formation quelques jours après la rentrée. Merci aux personnes qui se sont désinscrites. Je voulais suivre cette formation parce que je savais que je voudrais un jour monter mon entreprise, en ayant en tête la création d’un hôtel. Par précaution, j’ai choisi une filière généraliste plutôt que de me restreindre à un parcours spécialisée en hôtellerie. Surtout que depuis l’été, j’étais aussi attirée par l’événementiel. J’ai alors fais un stage en agence événementielle pour découvrir ce secteur.
2010-2011 Licence Tourisme Ecosse
Toujours dans l’optique d’évoluer dans le tourisme ou l’événementiel et consciente de l’importance de savoir parler couramment les langues étrangères, j’ai décidé d’étudier à l’étranger. Même si j’étais attirée par l’Espagne, j’ai tout de même choisi l’Ecosse parce que l’anglais est plus souvent utilisé. Après 9 mois à Glasgow, j’ai obtenu mon Bachelor Tourism Management, mon niveau d’anglais s’est largement amélioré, et j’ai découvert le tourisme durable.
2011-2012 Année sabbatique
Le retour à Montpellier a été assez difficile. J’ai été refusée dans les formations que je souhaitais, celles de l’hôtellerie. Forcément, après avoir évité pendant des années de me spécialiser dans ce secteur, j’ai manqué les notions indispensables à connaître avant d’intégrer un niveau master.
J’ai alors pris une petite année de pause pour savoir ce que je voulais faire. Je me suis inscrite en Licence LLCER Espagnol (Langue, Littérature et Civilisation Etrangère et Régionale) pour améliorer mon niveau d’espagnol, et j’ai profité des options pour apprendre le grec et l’italien. Je me suis servie du statut d’étudiante pour faire en parallèle un stage en auberge de jeunesse. C’est le type d’hôtel que j’envisageais de créer, un hébergement accessible et convivial, qui propose de nombreuses activités. Et après quelques mois à suivre la formation à l’université, je me suis souvenue que le meilleur moyen d’apprendre une langue, c’est de se rendre dans le pays. J’ai alors stoppé l’université et j’ai trouvé un emploi dans une auberge de jeunesse à Barcelone. J’y suis restée un mois, parce que les conditions ne me plaisaient pas, et que c’était surtout l’anglais qui était utilisé et non l’espagnol. Je suis alors rentrée à Montpellier pour commencer un job d’été dès le début de la saison.
2012-2015 Master Management du Tourisme Durable
Les efforts payent, j’ai été acceptée en Master Management du Tourisme Durable. Pour être honnête, ce n’était pas mon premier choix. Mais le hasard fait bien les choses. J’ai pu approfondir les notions que j’avais depuis l’Ecosse sur le tourisme durable, et je me suis rendue compte que ce serait un excellent vecteur pour participer au développement de Madagascar. J’ai profité de mon statut d’étudiant pour réaliser des stages, essentiellement à l’étranger.
Assistante au chargé des études et observatoire en Office de Tourisme à Madagascar
J’ai choisi d’effectuer mon stage à l’Office National du Tourisme de Madagascar pour connaître le fonctionnement et les contraintes du pays. De plus, les missions proposées correspondaient vraiment à mes attentes et mes compétences. J’ai été chargée de l’étude des données statistiques en vue de la définition d’une stratégie touristique. Cela m’a permis d’être confrontée à différentes contraintes : internes (structure d’organisation…), externes (politique, collaborations…) et transversales (aménagement territorial…)
Assistante communication et tourisme durable dans un hôtel au Costa Rica
J’avais besoin de découvrir comment le tourisme durable est appliqué dans les autres pays, alors j’ai visé la référence de l’écotourisme au niveau mondial, le Costa Rica. J’ai travaillé dans un hôtel et j’étais en charge du référencement du site internet, de la gestion des réservations en ligne et de l’obtention de la 5ème étoile pour la certification du tourisme durable. C’était une expérience très enrichissante sur tous points de vue : culturelle, linguistique et professionnelle.
La petite déception sur mon parcours universitaire, c’est que je n’ai pas validé mon Master à cause d’une matière : projet professionnel. Forcément, quand on n’est pas clair sur ses objectifs et ses motivations, difficile d’être convaincant. J’ai donc redoublé. N’ayant que cette matière à repasser, dont l’examen final consistait à une simulation d’entretien d’embauche, j’ai profité de cette dernière année pour réaliser un stage dans une agence réceptive, afin de varier davantage mon champs de compétences.
Assistante chargée de communication et marketing en agence réceptive à Paris.
C’est le stage qui m’a permis de diversifier le plus mes compétences. J’étais en charge du marketing produit via la création de packages et circuits, j’avais pour mission la réalisation du marketing opérationnel par la mise en place d’offres promotionnelles, la création de support de communication et la gestion des relations presse. J’ai également été missionnée sur le webmarketing avec notamment la création d’un blog et l’animation des réseaux sociaux. Grâce à ce stage, j’ai développé mon sens des responsabilités et ma force de propositions.
Novembre 2015 : Start-up weekend, émergence de Créemplois
Convaincue de vouloir créer mon entreprise et si possible pour développer Madagascar, j’ai participé à la première édition du start-up weekend Madagascar. J’avais déjà une idée en tête, mais de peur de me faire doubler, j’ai inventé un projet qui serait utile aux besoins des personnes présentes. J’ai pitché l’idée, et j’ai vu juste car elle a été sélectionnée. J’ai donc fédéré une équipe avec qui nous avancions ensemble sur le projet.
2016 : Stage en agence réceptive à Madagascar
Pour raisons personnelles je devais aller à Madagascar, et j’en ai donc profité pour travailler. J’ai trouvé une agence réceptive dont les missions correspondaient parfaitement à mes attentes : création d’une base de données pour la mise en place d’un logiciel, procédure de certification tourisme durable, optimisation du référencement du site internet, gestion et animation des réseaux sociaux, prise en charge des devis clients. En parallèle j’ai tenté de continuer le projet Créemplois, mais je me suis rendue compte que je devais me concentrer sur le projet que je voulais vraiment créer.
2017: Création de la société Ydiles
Mon contrat sur Madagascar terminé, j’ai repris mon projet initial de 2015, qui est de référencer les prestataires touristiques sur Madagascar. Une amie m’a rejoint dans le projet et nous avons crée la société sur Madagascar. Seulement, nous sommes chacune retournées dans nos pays respectifs, et après avoir tenté de faire perdurer l’activité malgré la distance, nous avions décidé, pour diverse raisons, de clôturer la société et de continuer dans nos projets respectifs chacune de notre côté.
2017 : Recherche d’emploi
De retour sur Montpellier, j’ai dû trouver un emploi pour subvenir à mes besoins financiers. Afin d’augmenter mes chances d’être recrutée, j’ai créé un blog. Et après plusieurs mois de recherches, je n’ai pas trouvé d’emploi dans mon secteur à hauteur de mes compétences, qui correspond à ma vision et mes valeurs. Je me suis alors contentée d’un job alimentaire en tant que réceptionniste pour rester dans mon domaine d’activités, tout en développant en parallèle mon projet de création d’entreprise.
2018-2019 : Création de mon entreprise
Je me suis pris une année pour me poser, pour économiser, pour savoir ce que je voulais vraiment, pour développer mes compétences tant professionnelles que personnelles, pour étudier le marché, son évolution et ses besoins. Aujourd’hui, je suis décidée, je créé mon activité KoeKip pour accompagner les professionnels et je prépare un second projet qui sera destiné aux voyageurs.
Un soutien bénéfique
Mon parcours je l’ai choisi seule. Mais j’ai eu la chance d’être entourée de personnes aimantes, d’avoir rencontré des personnalités inspirantes, d’avoir vécu des expériences enrichissantes et d’avoir partagé des histoires passionnantes.
Aujourd’hui, j’ai envie à mon tour d’aider toute personne à trouver sa voie, à développer ses projets et à atteindre ses objectifs.
Plutôt que de créer une énième agence de voyages ou un énième hôtel, je choisi d’aider les professionnels dans leur développement, à valoriser leurs engagements et leurs bonnes actions, leur offrir les solutions pour qu’ils se consacrent pleinement à leur passion.